Changer de métier en 2021 : une fausse bonne idée ?

Etiquette - Bonne Réponse

En 2020, le monde découvrait le COVID-19. Comme tout le reste, les processus de recrutement et les besoins de changement professionnel ont été ralentis, voire mis à l’arrêt pendant plusieurs mois. Nouvelle année, nouveaux horizons ? L’année 2021, serait-elle synonyme de changement professionnel ? 

2021 : la confiance en un avenir professionnel à nouveau à la hausse

Fin 2020 a été recensé un pic de dépression chez les salariés minés par les conséquences de la crise sanitaire : l’isolement, la surcharge de travail, l’absence de visibilité… Tous ces facteurs ont fait perdre foi en l’avenir professionnel à une grande partie.  

Nouvelle année, nouveaux challenges : la confiance repart à la hausse en 2021. En février, ils étaient 68 %* à entrevoir un futur positif d’après le baromètre emploi-formation. Cette étude révèle une prise de conscience généralisée : 42% des sondés constatent que leur métier évolue de plus en plus rapidement. 

Quel comportement face à l’évolution des métiers ?

Cette prise de conscience pousse 49% des actifs à envisager un changement d’emploi dont un tiers dans les deux ans.  

Pour autant, la formation professionnelle reste également un moyen de rester compétitif sur le marché. Près de 8 salariés sur 10 la considère comme : 

  • une opportunité de s’améliorer, 
  • un moyen d’évoluer professionnellement, 
  • une nécessité pour conserver son employabilité sur le marché. 

Malgré la perception positive des actifs interrogés, la moitié estime toutefois être « mal informé » sur les dispositifs existants. 

La formation : ce que les salariés savent vs la pratique

Contrairement à la politique de formation, les outils sont les leviers mieux connus des salariés en théorie. 85% des répondants connaissent le Compte Personnel de Formation (CPF). Par ailleurs, moins de la moitié indique être informé sur les droits et le fonctionnement…  

Côté pratique : 48% ont prévu de faire une formation au cours des douze prochains mois. Les secteurs de l’informatique, des langues et du médico-social constituent le top 3 en vue d’un changement de carrière.  

Source : Baromètre Centre Inffo-CSA sur la formation